chroniques.

Notte

J'avais commencé ce post hier soir avant qu'une coupure de l'interrompe...

Je sais de quoi je souffre sans jamais arriver à en guérir..est ce génétique, intrinsèque, suis je comme ça ou ai je la possibilité de changer cet état de chose ?

Je suis un sado-maso. J'entends par là que je suis esclave d'un mode de vie consumériste, en essayant de m'en défaire et en y revenant toujours.

J'ai définitivement décalé mon départ en vacances mais m'octroie un long week end qui commence dès aujourd'hui. Je prends la route dès ce post envoyé, en espérant ne pas grossir les statistiques de la mortalité routière.

Hier soir dîner avec Big Boss. Échangeons nos impressions et envisageons l'avenir proche. Il est satisfait d'avoir pu conduire à son terme un dossier un temps bloqué par Bruxelles. Je le comprends. A la fierté personnelle, s'ajoute le plus en terme d'image dans notre petit monde.

Toujours épaté qu'une des plus grosse fortune de France (sa famille et lui), ai autant d'énergie et d'envie, s'investisse autant dans ce qu'il fait, meme si plutôt un rapport d'enfant avec un jouet, son jouet favori..

Mail de A. : son embryon d'histoire semble déjà tourner court. Je suis vraiment déçu pour Elle. Elle mérite une vie amoureuse épanouie. Peut être sera-ce le cas, je l'espère pour Elle..

En deux jours dépensé 3 ou 4 fois le smic, en conneries, futilités. Finalement comportement à mon image, a ce que je suis aussi sans doute un peu, beaucoup : futile.

Je n'aime pas le mépris. Je ne méprise jamais personne a priori. J'aime le contact, l'échange, même bref, avec les inconnus, les regards sans suite. Je m'aperçois avoir un problème avec la durée en fait. Je suis bon et vrai dans l'instant, la brièveté. La relation durable ou permanente me lasse presque toujours. Peut être que la persistance de mon fantasme n'est liée et ne se résume que ça : l'épisodique, la relation en pointillé.

Ecrit par fabienland, le Jeudi 5 Août 2004, 08:27 dans la rubrique "".