post de commande..
J'ai "promis" un post un peu sex a une de mes lectrices. Bon, j'aime tenir mes promesses (tien, il faut que je m'en souvienne, cela peut être un bon point de départ pour retrouver une certaine confiance en soi..).
Je lis quelque part "je ne suis définitivement pas un diariste.." - c'est son droit, rien a dire a cela. Je me demande simplement si ce n'est pas un infiniment réducteur de ne se définir que comme diariste. Qu'est qu'un diariste au fond. Un type comme vous et moi, mais qui a décidé de jeter en pâture sa petite voix intérieure. Je trouve la démarche plutôt positive, voire courageuse. Dire, raconter ce que l'on ressent vraiment, y compris des pensées que l'on peut soi-même trouver anachronique, peut être même répugnantes, il faut un certain courage (inconscience ?).
Je n'ai pas l'impression d'être un diariste, ou de n'être qu'un diariste. Je SUIS MOA, c'est a dire multiple, ambigu, droit, peureux, courageux, paresseux, ambitieux, heureux, malheureux, égocentrique, égoïste, altruiste (ah, tu verrat..), séducteur, timide, introverti, extraverti, hetero, bi, homo, une sorte de mosaïque de sentiments humains, d'états, et le diarisme est en fait un vecteur de transmission, de communication avec l'autre, cet autre, proche et loin à la fois, connu/inconnu, a qui je ressemble parce que c'est un peu moi, et qui m'est aussi étranger.
Bon, je pars dans un pays lointain, chaud dès vendredi, je n'ai pas retrouvé le poids de forme qui m'aurait permis d'affronter le regard des belles brunes a moitié nues sur Ipanema. Tant pis, je prends mon slip de bain (dès que j'emploie le terme slip de bain, je vois le monde en sépia, mon père au bord de la méditerranée).
Bon, ce post sex alors ? euhh, en fait, j'ai une libido en dents de scie (ce qui n'est pas terrible croyez moi pour conclure avec les filles mais, bref, passons..).
J'aime le sexe, oui, j'aime le sexe a un, le sexe a deux, le sexe a trois, le sexe a plusieurs (bon, la j'entre carrément dans la 4ème dimension de l'érotisme car jamais eu l'occasion de pratiquer), j'ai goûté aux plaisirs de la bisexualité, de l'homosexualité, de la zoophilie (non, pas encore, et même pas très tenté en fait).
J'aime le concept du "fucking firend", j'aime l'idée que la sexualité reste un domaine à part, dans lequel je me sens libre, sans réel tabou, dans lequel je fixe mes propres limites, mes propres règles, en appliquant une vraie démocratie directe et ou je peux enfin m'épanouir et, mais oui, retrouver une certaine confiance en moi.
Fabien
Ecrit par fabienland, le Mardi 22 Février 2005, 15:41 dans la rubrique "".