chroniques.

vive la ville

Hier soir, je sors du bureau vers 1830 hrs, en me disant, éternel optimiste, que ma ligne de métro devrait bien fonctionner (ce qui est en général le cas..). Le temps d'expliquer leur chemin à 2 personnes perdues, et j'arrive sur le quai pour apercevoir le dernier wagon de la rame s'engouffrer dans le tunnel. Un de raté, un..les hauts parleurs annoncent une attente d'environ 20 minutes. C'est exact, mais dans l'autre sens !!!! j'attends environ 45 minutes et lorsque la rame arrive à quai, elle est bondée. Je parviens toutefois (parce que je suis mince) a me glisser à l'intérieur. Les portes se referment, le train démarre..A la station suivante, j'arrive a me plaquer contre l'une des parois, hors du passage. Arrivée à la Station Opéra, la foule massée sur le bord du quai depuis 45 minutes refuse (j'ai remarqué que la foule a une vie propre et un comportement qui n'est jamais la somme de ceux des individus la composant; la foule n'a qu'un cerveau, divisé entre toutes les personnes la composant, ce qui explique que plus la foule est importante, plus elle est stupide et sujet a des comportements violents, agressifs, et qu'elle est aussi plus facilement manipulable), de laisser descendre ceux qui le souhaitent. Il serait plus juste de parler d'expulsion car c'est vraiment ça : les gens près de la porte sont littéralement expulsés par le flux et essaient ensuite de remonter dans le wagon avec le reflux. Nous vivons une sorte de Tsunami métropolitain, un raz de marée humain.

Mon portable sonne mais, comprimé comme je le suis, il m'est impossible d'atteindre la poche de ma veste.

J'arrive finalement à ma station sain et sauf, le dos "cassé" en deux par la barre métallique des sièges..

Vivement Beyrouth..

Ecrit par fabienland, le Vendredi 11 Mars 2005, 10:29 dans la rubrique "".