cooperative ou condominium ?
Avec ma Douce, nous envisageons de plus en plus sérieusement d'acheter un petit pied à terre à NY. Même si l'euro baisse un peu, il n'en reste pas moins intéressant d'avoir son petit chez soi là bas...je vais profiter de nos prochaines vacances pour commencer a prospecter, a étudier un peu le marché, vérifier les endroits qui nous plairaient (Soho reste notre préférence). Mon augmentation programmée, et que je dois négocier d'arrache pied cette semaine, devrait nous le permettre..
Ce qui est drôle, c'est de faire un pari (oui, c'est le terme exact qui reflète mon état d'esprit du moment) sur l'avenir, alors qu'un jour sur deux je me dis que mon couple est mort, maintenu sous perfusion, dans un acharnement thérapeutique qui n'ose dire son nom.
J'ai avoué à ma Douce que j'avais entamé une analyse, ce qui n'a pas provoqué de commentaires négatifs, signe plutôt positif, lui. L'impression que mon couple va mal n'est peut être que le signe qu'il peut aller mieux, juste la manifestation qu'il est vivant, et que, surtout, j'ai décidé de ne pas laisser tomber, de crever l'abcès.
Plus j'y pense et plus j'ai l'impression que je faisais fausse route sur un point essentiel : j'étais persuadé de m'être marié par défaut, en me mentant à moi-même sur la nature de mes sentiments à son égard. Et bien, aussi bizarre que cela puisse -me- paraître, je commence à croire que non, que si Elle est aujourd'hui ma femme, si nous avons eu deux enfants ensemble, si nous ne nous sommes pas encore quittés malgré les orages, c'est que j'étais amoureux d'elle, pas d'une autre, que je la "voulais", et que je ne me suis pas juste laissé porter par le hasard et les circonstances. Je subis moins cette situation que je ne le crois régulièrement, et je peux donc agir, lui faire comprendre, parfois de manière sibylline, mes tourments, mes peurs, mes colères. Je la regarde, elle est belle, elle est intelligente, et je sais que c'est Elle, malgré mes coups de canifs dans le contrat, malgré mes attitudes qui pourraient être interprétées comme des signes ou des gestes de dés-amour. Je lui ai dit ce qui me rendait furieux, contre Elle et contre moi. et ,j'ai senti, pour la première fois depuis longtemps, qu'elle m'écoutait..
Fabien
Ecrit par fabienland, le Dimanche 12 Juin 2005, 15:29 dans la rubrique "".