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chroniques.

reflexions sans importance sur un monde sans importance

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Désir, quel désir ?

Séance psy lundi midi. Nous abordons -enfin !!- l'intimité affective, sexuelle. J'explique que la fréquence de nos rapports a diminué, que je préférerai sans doute plus, mais que je comprends le moins, que les périodes de crise que nous traversons régulièrement ces derniers temps, sont peu propices à éveiller le désir, l'envie sexuelle. Il m'est difficile d'envisager le coït sans osmose préalable; ne suis pas sensible à la réconciliation sur l'oreiller. La psy trouve qu'il s'agit là d'une attitude assez féminine (??). Je lui parle aussi du vécu de ma Douce, de son éducation, religieuse en particulier, qui sont peut être un frein à l'expression de son désir, de sa sexualité. Malgré tout, je lui affirme l'inventivité dont elle peut faire preuve (ma Douce, pas ma psy, bande de pervers !!) dans ce domaine.

Je lui affirme, tout en précisant qu'il s'agit là d'une impression purement théorique, que je ne serais pas outre mesure dérangé si ma femme me trompait, à condition que cela l'épanouisse et rende notre relation plus sereine. Je ne voudrais juste pas le savoir. C'est un raisonnement plutôt étrange, je n'en disconviens pas, mais je ne peux pas exclure tout à fait non plus que ma femme ait ou ait eu des amants, puisque ce fut mon cas.

Elle me demande de réfléchir à mon propre désir, ce qui me surprend. Mon désir ?? s'il faut que je commence à explorer ce domaine, je sens que tout cela va mal finir !! Mon désir ?? non, mais je t'en pose, moi, des questions aussi indiscrètes ?? Mon désir ???!!!! mais je n'en sais fichtre rien, moi, de mon désir. Je sais juste ne pas être dans la pensée stoïcienne, dans l'idée que le bonheur est dans la vertu, et je n'aspire pas à vivre en harmonie avec la raison. Jeune (enfin, plus jeune..), je liait systématiquement désir à sentiment amoureux. Puis j'ai séparé systématiquement l'un de l'autre, ce qui m'a sans doute conduit en des lieux peu communs. Encore aujourd'hui, je considère que si le désir peut être en rapport avec le sentiment amoureux, il n'y a là rien d'obligatoire.

Le désir est aussi double. Le désir de l'autre, mais aussi le désir que l'autre s'occupe de vous. Peut être existe t il un déséquilibre ici que je n'ai pas perçu jusqu'ici

Les multiples expériences vécues, et surtout l'amère déception qui s'en est souvent suivie est peut être du à une préhension du désir comme portant sur ce que je n'avais pas, sur l'avenir en quelque sorte, me détournant alors du réel présent. Même si l'imagination s'exerce alors pleinement, cela a t il un sens de courir après ce qui ne peut être que des déceptions ?

Tout ceci est bien "vaseux", la traduction d'un raisonnement altéré et peu/mal articulé...

Fabien

Ecrit par fabienland, le Mardi 14 Juin 2005, 13:33 dans la rubrique "".

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