chroniques.

rencontre du 3ème type

Dejeuner avec cet honorable correspondant a bien lieu. Mon interlocuteur ne me regarde jamais dans les yeux. Je n'aime pas bcp que les gens passent leur temps à me fixer, mais ne jamais croiser le regard de celui qui vous parle laisse une impression désagréable. IL m'explique, c'est toujours le cas de ceux qui biaisent, qu'il est "straight", aime que les choses soient claires, mais sa demande est loin de l'etre. Il n'est pas précis, attend que je le sois pour lui, ce dont je me garde, parce que le flou qui subsiste me ménage une porte de sortie, au cas ou. M'apprend qu'il vient d'etre contacté par les hautes autorités de son pays et qu'il pourrait acceder à un poste important (et stratégique pour nous). J'ai bien fait de faire l'effort de le voir ce week end, il peut s'averer utile un jour ou l'autre.

Je sais que malgré l'implication qui est la mienne, je n'ai pas encore passé assez de temps à me construire les reseaux qui pourraient servir nos interets. C'est un des points sur lequel je dois impérativement travailler plus à la rentrée. Je fais trop de chose et je ne dois pas laisser des intermédiaires entre les locaux et moi-meme. Ces intermediaires ont souvent tendances a brouiller les pistes pour conforter leur position, je dois les by-passer plus régulièrement.

IL fait chaud, je passe une partie de l'après-midi à me prelasser dans une chaise longue, dans le jardin. Malgré le Parc tout proche, je n'entends pas les cris des enfants, moins nombreux en cette période estivale.

Je marche jusqu'à la rue St-Honoré, vide. Je croise mon prof de golf, qui part en vacances. Nous prenons un verre en terasse, je regarde les quelques rares passants, peu de belles filles, je lis un articles sur les asexuels, celles et ceux qui disent ne pas ressentir de désir sexuel et bien s'en porter. Tant mieux pour eux. J'aimerais que cela soit mon cas, je vivrais peut etre plus tranquille, en meme temps, quel interet de vivre, sans ce désir, cet état qui nous fait commettre les plus grosses betises, et sans lequel nous aurions l'impression d'etre déjà mort.

Je reçois une publicité pour la nouvelle Aston Martin, moins chère que ses grandes soeurs, euro 108 000 quand meme. IL parait que les carnets de commande sont pleins...

La semaine qui se profile sera studieuse, avec pas mal de réunions, la préparation d'un court déplacement TUnisie, la présence dans une delegation étrangère qui vient defendre son dossier à Paris, et pour laquelle je fais office de conseiller technique.

Ecrit par fabienland, le Dimanche 17 Juillet 2005, 18:06 dans la rubrique "".