chroniques.

dans la gueule du loup

Vendredi matin, l'avion est en approche finale, l'atterrissage sur Paris est imminent. Je contemple la ville par le hublot. Je suis soulagé, soulagé d'être de retour, mais en même temps, un peu angoissé, sans raison apparente..

Ma Douce est toujours hospitalisée, loin, mais va mieux. Elle devrait sortir demain, et espèce la faire rapatrier vers le 15 septembre.

J'ai failli être veuf. Drôle d'impression. Alors que sa sortie était programmée il y a une semaine, suis appelé d'urgence par l'hôpital qui souhaite ma présence urgente. Ma Douce vient d'être réadmise en soins intensifs, les médecins hésitent entre l'embolie pulmonaire et la septicémie, mais s'accordent pour dire que son cas est plus que critique.

Je passe la nuit la plus angoissante de toute ma vie. Malgré le désespoir, malgré la réalité de ce qui arrive, j'ai encore l'impression que ce n'est pas moi, que ce n'est pas possible que cela m'arrive à moi.

Il est trop tôt pour dire si ces quinze jours et surtout cette fameuse nuit seront une étape importante de ma vie, de notre histoire. Il est même trop tôt pour parler de ce que j'ai ressenti, de l'analyse profonde et perspicace (comme d'habitude non ?!) que je peux en faire, mais cela ne saurait tarder..

J'ai relu requiem pour un dream, pour me remonter le moral...

F

Ecrit par fabienland, le Vendredi 3 Septembre 2004, 20:12 dans la rubrique "".