recentrage
Mon voyage à Houston prend forme...
Appel téléphonique de S. hier soir. Cette jeune femme m'impressionne. Elle me surclasse et intellectuellement et sur le plan culturel, c'est indéniable. Malgré tout, j'ai peur qu'elle ne se perde plutôt qu'elle ne se trouve à toujours vouloir tout analyser. J'ai l'impression que le sol se dérobe sous elle en permanence - je décèle une très grande instabilité chez elle, qui plus est permanente...intéressant mais dangereux...
Je la trouve jolie, attirante. Je réfléchissais hier soir après son appel que j'aimerais bien tenter une expérience sensuelle, érotique basée sur la domination. S. ferait une très bonne maîtresse, dominatrice...
M'atomiser, m'éparpiller façon puzzle dans moultes histoires commence à me fatiguer, mentalement surtout. Le risque d'explosion, implosion n'est plus très loin. Je devrais sans doute réfléchir à etre plus en phase avec le réel, le concret, un centrage, recadrage s'avère nécessaire...
Ce matin ma douce m'a réveillé avec des caresses sensuelles, sexuelles, annales....très agréable.
Ecrit par fabienland, le Vendredi 20 Juin 2003, 11:46 dans la rubrique "".
Commentaires
Anonyme
20-06-03 à 16:59
Chacun emploi les armes ou les boucliers qu'il trouve ou constitue qui l'aident à se frayer un chemin moins épineux. Il faut bien vivre...
Si tu refuse de comprendre les consition de la vie, elle se chargera régulièrement de te le rappeller.
On ne se perd pas en réfléchissant sur le monde et en s'"introspectant". On se perd plus sûrement en ne le faisant pas.
Déjà en étant prévoyant on n'est pas épargné alors en ne l'étant pas...
Le sol se dérobe sous les pieds de tout humain et il est édifiant de s'apercevoir qu'un rien ( un chute ) peut remettre en question des années de projets.
Le problème c'est que certains n'en prennent conscience qu'une fois engloutis par les sables... Et il est trop tard alors pour réagir...
Gardons à l'esprit que la mort de toute chose longe la vie de toute chose et en est la condition intrinsèque. La mort a à charge de recréer la vie et la vie est une succession d'instants provisoires appellés à mourir. Un recyclage permanent en quelque sorte.
Cocteau disait: "On meurt à soi-même à chaque époque charnière de son existence"
De l'instabilité n'est l'équilibre, dasn la mesure où l'équilibre est d'abord le fruit d'une recherche et les conditions de son accomplissement sont à recréer en permanence.
C
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