sweet Caroline
L'argent ne donne aucun talent...
J'aimerais avoir celui de l'écriture. Écrivain, voila un métier noble, quoique dur, âpre, voire dangereux. Mais qui permet aussi d'assumer ses névroses.
Melville recommandait de ne jamais perdre de vue ses rêves d'enfance..pour l'avoir fait (et aucun J. Pradel ne pourra jamais m'aider a les retrouver), je me suis condamne a l'errance, la mélancolie, le vague a l'âme permanent et l'aquoibonisme non feint.
Aujourd'hui petit tour dans la campagne texane. Visite le musée de l'indépendance, un peu d'histoire du Texas, donc du Mexique, des Etats-unis (le Texas a été le 28eme état a rejoindre les États-unis, abandonnant son indépendance, bien en avance finalement sur notre Europe qui peine tjrs a accepter toute autorité supra-nationale).
Je continue par la visite de petites "wineries", je goûte le vin, je suis le "frenchy" donc le spécialiste obligatoire, moi qui ne bois jamais. Comme d'habitude, je fais semblant, je joue mon rôle, le gars sympa (faible ?).
Demain, back to Paris, pour une "escale" de 24 heures avant de repartir sur l'Afrique pour un aller-retour en quelques heures. Je passerai au bureau récupérer mes mails en attente et passerai la journée avec ma douce, les enfants a l école, nous en profiterons pour déjeuner tranquille en terrasse (quel temps fait il ??), au chalet de l'île peut être, puis une petite sieste crapuleuse.
Un jeune fille me demande "conseil" sur le chemin a suivre pour avoir une vie comme la mienne ???!!! je me suis demande s'il ne s'agissait pas d'un blague plus ou moins douteuse mais j'ai bien peur que non. Je lui conseille de lire un peu plus mon blog, pour perdre cette envie la...Moi, j'ai juste couche pour en arrive la ou je suis, c'est a dire au sommet bien sur, la fin justifiant les moyens (les pauvres ont la même devise mais c'est la faim qui justifie les moyens..)
Je c'est, je suis cynique, mais voila pourquoi j'aimerais être un écrivain, un vrai : cela passerait pour de la littérature, un effet de style, une provocation dont je serais coutumier, et qui serait ma marque de fabrique en quelque sorte.
Je vais envoyer une réclamation a mon agence de voyage : je suis dans un hôtel faisant partie du club des Small luxury Hotels, je pensais y trouver le calme, le luxe qui sied a mon statut d'homme d'affaires international, et voila que je me retrouve pris au milieu d'un mariage (que je suppose être celui d'enfants de la bonne société locale, mais quand même, il y a des limites a la gentillesse, non ?)
Demain, j'ai sans doute le temps de voir le musée d'art moderne avant de prendre le chemin de l'aéroport, par la 45 north.
Ecrit par fabienland, le Dimanche 26 Juin 2005, 03:34 dans la rubrique "".
Commentaires
Ne t'inquiètes pas...
frida
05-07-05 à 12:04
....moi je ne t'envies pas, c'est censé te remonter le moral car je te sent sur le fil du rasoir aujourd'hui!
Au fond, plein d'argent, des visites à tout va, du monde partout et toujours....et le vide, la petite place où pourrait s'insinuer le désir le vrai, le tien????
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